La musique a toujours eu sa place dans notre monde, et ce n’est pas près de changer. D’ailleurs, elle a la faculté d’unir des personnes du monde entier, aux origines et nationalités totalement différentes. Car oui, vous n’êtes pas obligés de comprendre les paroles pour apprécier ce que vous écoutez, la musique a son propre langage.
Du côté de la Corée du Sud, nous parlons très souvent de la K-POP. Nous vous avions expliqué son importance dans la culture coréenne moderne, et la manière dont elle permet au reste du monde de s’intéresser à la Corée, notamment au travers de la Hallyu. Mais il serait intéressant de revenir aux origines de la musique en au pays du matin calme. Découvrons donc ensemble ce que la musique traditionnelle coréenne a à nous apprendre !
De l'histoire en musique
Revenons quelques siècles en arrière. Pendant plusieurs centaines d’années, la Corée était divisée en plusieurs partie ; c’est ce que l’on appelle la période des Trois Royaumes de Corée, ou Samguk (삼국) en coréen. On y trouvait le royaume de Baekje, Goguryeo et Silla. Chacun d’entre eux avait donc leur propre préférence musicale, notamment dans les instruments. En effet, ce sont essentiellement ces derniers qui étaient mis en avant dans la musique à cette époque.
Baekje (백제)
Nous n’avons pas beaucoup de connaissances à ce sujet sur le royaume de Baekje. Pour autant, il est évident que la musique avait sa place dans la société, particulièrement durant les célébrations comme celles des récoltes par exemple. De plus, nous savons que la musique de ce royaume était connue par la dynastie Liu Song en Chine, mais aussi au Japon ! D’ailleurs, l’empereur Akihito a déclaré en 2001, que la musique royale japonaise est originaire de la musique de Baekje.
La Corée, la Chine et le Japon ont effectivement une histoire fortement liée de part les guerres, les tentatives d’invasions, les alliances ou encore plus récemment la colonisation de la péninsule coréenne par les Japonais durant le début du 20ème siècle. Par ailleurs, si vous souhaitez un jour découvrir la culture coréenne et japonaise dans un même voyage, nous vous proposons le circuit parfait pour cela !
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Goguryeo (고구려)
Du côté du royaume de Goguryeo, ce sont des instruments qui ont mis à l’honneur. L’un des plus connu est sans aucun doute le piri (피리). Ce n’est autre qu’un instrument fait en bois de bambou. L’objet compte au total huit trous ; sept à l’avant et un à l’arrière. Il ressemble donc fortement à la flûte que nous connaissons tous de nos jours.
Il est possible de trouver plusieurs types de piri :
- Hyang piri (향피리)
- Se piri (세피리)
- Dang piri (당피리)
- Dae piri (대피리)
Chacun d’entre eux a une particularité qui leur permet de s’adapter à un type de musique ou une utilisation différente. Prenons le Se piri par exemple. C’est le plus petit, ce qui lui vaut d’être également le plus silencieux, tandis qu’à l’inverse, le Hyang piri est le plus long et a donc un son bien plus prononcé.
Un autre instrument tout aussi célèbre est le geomungo (거문고), qui signifie littéralement cithare noire. Cependant, quelques historiens pensent que le nom a été donné pour faire référence à Goguryeo. Dans tous les cas, cet instrument à corde a longtemps eu une grande importance dans la musique traditionnelle coréenne.
La plupart du temps, il se joue directement assis sur le sol. Tandis qu’un baton de bambou pince les cordes, la main gauche doit tirer, ou pousser, les cordes afin de créer un son. Traditionnellement, l’instrument compte six cordes, mais les versions plus modernes peuvent aller jusqu’à onze.
Silla (신라)
En ce qui concerne le royaume de Silla, un instrument en particulier se distinguait de tous les autres ; le Gayageum (가야금). Il a une importance capitale pour la musique traditionnelle coréenne, puisqu’il est probablement l’instrument traditionnel le plus connu et utilisé de la péninsule. Là encore, il s’agit d’une cithare, mais tout de même bien différent du Gomungo. Il comporte douze cordes, bien que certains peuvent aller jusqu’à vingt-cinq cordes au total.
Généralement joué assis sur le sol avec les jambes croisées, afin qu’une partie de l’instrument repose sur le genou, il est tout de même possible d’en jouer assis sur une chaise. Se jouant avec les deux mains, l’une pince les cordes, tandis que l’autre les pousse pour augmenter l’intensité du son.
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Gugak (국악)
En Corée, la musique traditionnelle est désignée par le terme « gugak », qui veut en réalité dire « musique nationale« . A la fin des trois royaumes de Corée, elle continue de se développer et de s’intégrer à la vie des Coréens. Durant la période Joseon de 1392 à 1897, nous pouvons observer l’influence chinoise, notamment dans la musique coréenne de Cour. Ce mélange des deux cultures lui donne donc un aspect unique.
La musique traditionnelle coréenne est souvent utilisée lors d’occasions spéciales. Du côté des nobles et aristocrates, elle accompagne les banquets ou encore les défilés militaires. Permettant aussi de se divertir, elle est de plus en plus associée à la danse et au chant. D’ailleurs, c’est avec l’aide du Geomungo, que nous avons évoqué quelques lignes plus haut, que la plupart des mélodies sont composées.
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Les musiques folkloriques
Impossible de parler de musique traditionnelle coréenne sans évoquer les musiques folkloriques. Contrairement à la musique de Cour, qui est lente, douce et raffinée, la musique folklorique est bien plus rapide et énergétique. Très souvent accompagnée de chant et de danse également, elle est un dérivée de la musique paysanne et chamaniste, dont l’on observe une forte présence en Corée du Sud.
Le sinawi (시나위)
Le sinawi est l’exemple parfait de ce mélange de culture. C’est une musique d’improvisation chamanique, qui est accompagnée par quatre autres instruments, dont le piri, lors des rituels pour influencer les esprits.
Le pansori (판소리)
Accompagné par un janggu – un instrument de percussion ressemblant à un tambour, le pansori n’est autre qu’un récit chanté par la personne qui l’interprète. Littéralement, son nom se traduit par « chant du lieu public« .
Effectivement, ce sont dans les lieux publics qu’avaient lieu les spectacles ou autres cérémonies où cette forme d’art était pratiquée. Apparu au 17ème siècle, il devient rapidement l’un des symboles de la musique folklorique coréenne, notamment de part sa difficulté technique vocale.
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La musique est un excellent moyen d’en apprendre plus sur la culture d’un pays. Si vous souhaitez découvrir la Corée du Sud, son histoire et ses traditions, pourquoi ne pas partir en voyage pour quelques jours avec l’un de nos nombreux circuits ? La Corée est un endroit plein de surprises qui saura vous séduire dès votre arrivée.
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