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En 30 ans, le développement de la Corée du Sud devient l’un des plus fulgurants de l’Histoire. Ce pays, considéré comme l’un des plus pauvres au monde dans les années 60, s’est transformé en une référence économique et culturelle. Ce changement ne s’est pas opéré par magie. Vous allez découvrir comment…
État du développement de la Corée du Sud : de 1948 à 1960
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Tout d’abord, à sa création en 1948, la Corée du Sud se classe parmi les États les plus pauvres du monde. Douze ans plus tard, en 1960, elle l’est toujours. Son revenu par habitant est à peu près équivalent à celui de Haïti. Un certain nombre de facteurs contribuent à cette pauvreté. La Corée du Sud est essentiellement une société agricole. Toutefois, elle connait une certaine industrialisation pendant la période coloniale japonaise. Ce développement de l’industrie, de 1910 à 1945, se concentre principalement dans les provinces du nord. Pour en savoir davantage sur l’indépendance de la Corée, vous pouvez lire l’article du Centre culturel coréen de Paris à ce sujet : Mouvement d’indépendance.
Puis, l’Union soviétique et les États-Unis se partagent la Corée en 1945. Cela favorise la création de deux États. La République populaire démocratique de Corée (RPDC) se situe au nord. La République de Corée (RC), quant à elle, se trouve au sud du territoire. La RPDC hérite de la plupart des industries, des mines et de la production d’électricité. La République de Corée possède la majorité des zones agricoles productives. Toutefois, celles-ci sont insuffisantes pour nourrir la population de ce pays densément peuplé.
En résumé, la Corée du Sud fait donc face à des défis supplémentaires. En effet, le rapatriement de l’importante population de Japonais résidents après la libération entraîne la perte de nombreux travailleurs qualifiés, professionnels et enseignants. Il y a également un afflux important de réfugiés du Nord. De plus, la Corée du Sud perd le Japon comme principal marché pour ses exportations agricoles. Il faut aussi noter que la situation politique du pays est très instable. La très destructrice guerre de Corée (1950-1953) aggravent ces problèmes.
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Les années 1960 : un tournant dans le développement de la Corée du Sud
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Le décollage économique de la Corée du Sud commence au début des années 1960. Le gouvernement militaire dirige l’industrialisation rapide et la croissance économique.
Pendant 30 ans, l’économie se transforme rapidement pour être qualifiée de « miracle économique » sud-coréen ou « miracle sur le Han ».
Les années qui suivent la guerre, de 1953 à 1961, ne connaissent qu’une lente reprise. Pourtant, le pays est l’un des plus grands bénéficiaires d’aides étrangères au monde. En outre, l’État est un mauvais planificateur et investit insuffisamment dans ses infrastructures. Le gouvernement est très corrompu et instable. De plus, le pays dispose de peu de ressources naturelles et produit peu de produits répondant aux besoins mondiaux.
À cette époque, les exportations de la Corée du Sud consistent principalement en de petites quantités de tungstène, de riz, d’algues, de fer et de graphite.
Malgré la forte corruption, l’administration Rhee compte également de nombreuses personnes compétentes et talentueuses dans les domaines de l’économie, de l’éducation et des finances. De plus, de nombreux Sud-Coréens partent aux États-Unis pour étudier les sciences, l’ingénierie, l’administration publique, l’économie, l’éducation…
L’expansion rapide de l’éducation facilite particulièrement le décollage économique du pays. En 1960, 96 % des enfants en âge de fréquenter l’école primaire sont scolarisés. En outre, des programmes d’alphabétisation des adultes connaissent aussi un grand succès. Par conséquent, en 1961, la Corée du Sud dispose de la main-d’œuvre la plus instruite parmi les pays au niveau de revenu similaire.
La limitation de la propriété de terres agricoles permet aussi le décollage économique. Les paysans traditionnels deviennent de petits exploitants agricoles. Quant à eux, les propriétaires investissent dans la création d’entreprises ou d’écoles
1960 : début du " miracle économique "
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Le « miracle économique » de la Corée du Sud commence sous le gouvernement militaire de Park Chung Hee. Park n’a pas de programme fixe en matière d’économie. En revanche, il souhaite mettre fin à la pauvreté du pays. Le but principal est de s’affranchir des aides internationales, notamment celles des États-Unis. Le but secondaire est de rattraper le développement de la Corée du Nord en voie d’industrialisation rapide.
Dans un premier temps, les dirigeants militaires s’attaquent aux relations corrompues entre les hommes d’affaires et le gouvernement. Mais après avoir essayé de punir les dirigeants importants, ils finissent par travailler en étroite collaboration avec eux. Le but est de mettre leurs compétences entrepreneuriales au service de l’effort national. C’est ainsi que le gouvernement militaire commence son partenariat avec l’élite entrepreneuriale du pays.
Plusieurs mesures sont prises pour orienter l’État vers la croissance économique. Cela concerne principalement le développement industriel orienté vers l’exportation, ainsi que la nationalisation des banques. Les entreprises bénéficient de prêts à faible taux d’intérêt, en fonction de leurs besoins économiques. Ces stratégies sont payantes car, sur la période 1962-1966, le taux de croissance économique moyen était de 8,9 %. Cela montre un fort dynamisme de l’économie.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur le miracle sur le fleuve Han, vous pouvez lire l’article du Centre culturel coréen de Paris à ce sujet : L’économie coréenne : le miracle du fleuve Han.
1967 à 1971 : une nouvelle stratégie de développement
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Cette stratégie met davantage l’accent sur l’attraction des investissements étrangers et l’amélioration de l’infrastructure de base. Le développement de la Corée du Sud passe aussi par l’acquisition de compétences techniques, notamment par l’enseignement. Le nombre d’écoles secondaires professionnelles et de collèges techniques augmente. Les étudiants sont encouragés à étudier à l’étranger, bien que nombre d’entre eux ne reviennent pas.
Dans le même temps, le gouvernement crée un système de concours de la fonction publique hautement compétitif et basé sur le mérite. Ces nouveaux emplois de la fonction publique attirent de nombreux diplômés universitaires de haut niveau. En effet, ils présentent de nombreux avantages tels qu’un bon salaire, des avantages sociaux, la sécurité de l’emploi et un prestige accru. Les fonctionnaires deviennent des employés très compétents et respectés.
En 1965, Park normalise les relations avec le Japon. Pourtant, de nombreux Coréens craignent un retour de la domination japonaise. Dans les années suivant le traité, le Japon est l’un des principaux investisseurs étrangers en Corée du Sud, juste derrière les États-Unis. Le marché américain ainsi que les investissements et les transferts de technologie du Japon facilitent grandement la transformation économique du pays.
Les années 1970 : marqueur d'un changement d'industries
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Dans les années 1970, la Corée du Sud choisie de se réorienter vers l’industrie lourde et la production de biens d’équipement. Ce changement est motivé par le désir de devenir économiquement et politiquement autonome. Le passage à ces industries oblige le gouvernement à jouer un rôle encore plus important pour aider et guider le développement industriel. Les entreprises favorisées par le régime de Park croissent et s’étendent. Certaines entreprises deviennent des géants industriels. Puis, c’est au tour de l’industrie lourde et chimique de se développer. En 1973, le gouvernement cible six industries : l’acier, la chimie, le métal, la construction de machines, la construction navale et l’électronique.
Cette nouvelle stratégie est de nouveau payante pour la croissance économique et le développement de la Corée du Sud.
En effet, l’industrie sidérurgique et la construction navale deviennent des fers de lance du développement de la Corée du Sud. Dans les années 1980, le pays devient le deuxième constructeur naval du monde. Il a notamment la réputation d’être capable d’exécuter les commandes de nouveaux navires rapidement.
La Corée du Sud résiste à la crise économique. Pourtant, elle emprunte beaucoup afin de financer des projets d’infrastructures. Il s’agit de projets tels que l’expansion de la production d’électricité, des télécommunications, ou des installations portuaires et des routes.
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Les chaebols et l'État : une relation singulière
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Après 1961, le gouvernement sud-coréen travaille en étroite collaboration avec certains entrepreneurs pour atteindre ses objectifs de développement. Ces entrepreneurs créent de grands conglomérats familiaux : les chaebols. Certains atteignent une taille énorme et dominent l’économie. L’État les exempte même de certaines taxes et leur octroie des remises spéciales. Bien entendu, l’État surveille constamment l’efficacité des chaebols. Elles doivent démontrer leur capacité à produire des résultats, sinon elles perdent le soutien de l’État.
Au fur et à mesure de leur croissance, les chaebols ont tendance à se diversifier de leurs activités principales initiales afin de rester productives. Bien que la plupart d’entre elles soient cotées en bourse, les chaebols sont essentiellement des entreprises familiales. Les membres de la famille occupent les postes de direction les plus élevés. Le contrôle est maintenu dans la famille grâce à des droits de succession peu élevés et à des réseaux de mariage.
La majorité des chaebols s’établissent dans les années 1950 et 1960. Les plus connues d’entre elles sont Samsung, Hyundai, LG. La plupart sont bien établies en 1980. Parmi celles qui avaient des racines coloniales figure Samsung, fondé par Lee Byung Chull. Le groupe Samsung acquiert la réputation d’être efficace et bien géré. Il se lance dans l’électronique. Au début des années 1980, Samsung est l’un des plus grands fabricants de téléviseurs au monde. Au milieu des années 1980, il se lance dans le secteur des semi-conducteurs promu par le gouvernement.
Les transformations sociales : un outil majeur du développement
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Parallèlement à sa croissance économique, la Corée du Sud connaît une transformation sociale radicale. Des millions de Coréens quittent leurs foyers ruraux pour trouver du travail dans les zones urbaines. Les parents envoient leurs enfants dans les villes pour qu’ils reçoivent une meilleure éducation, et leurs enfants reviennent rarement.
En 1960, les agriculteurs représentent 61 % de la population. Ce pourcentage chute fortement à 38 % en 1980. L’industrialisation des années 1960 se fait en partie au détriment des campagnes, dont le développement est visiblement négligé. Les agriculteurs souffrent du faible prix de leurs récoltes. Les prix sont fixés par l’État pour maintenir la nourriture à un prix relativement bas.
Les gouvernements locaux sont impliqués dans des programmes visant à apprendre aux agriculteurs à moderniser leurs exploitations et leurs maisons. Une grande partie de ces mesures est mise en œuvre de manière autoritaire.
Les disparités de revenus entre les zones rurales et urbaines ne sont comblées que dans les années 1980 à 1990. C’est à ce moment que l’État augmente les prix des produits agricoles afin de protéger les agriculteurs des importations. À mesure que les revenus urbains augmentent, les travailleurs peuvent se permettre de payer plus cher leur alimentation.
Le développement de l’éducation progresse aussi rapidement au cours de la période 1961-1996. À la fin des années 1980, l’inscription dans l’enseignement secondaire concerne presque tous les enfants. Dans les années 1990, les inscriptions dans l’enseignement supérieur atteignent les niveaux des pays développés. L’éducation devient donc l’un des atouts du développement de la Corée du Sud et un facteur de reconnaissance dans le monde entier.
Une économie en pleine maturité
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À la fin des années 70, le pays connaît des troubles politiques et économiques. Toutefois, entre 1980 et 1990, la situation économique s’améliore. Les exportations se diversifient et s’orientent vers les produits de moyenne et haute technologie. En effet, les exportations de textiles diminuent et sont remplacées par l’électronique, les ordinateurs et les semi-conducteurs. En 1983, les premières voitures Hyundai sont exportées. À cette époque, le pays est l’un des plus grands constructeurs de navires et exportateurs d’acier au monde.
À partir de 1987, le développement économique est influencé par la démocratisation. Cette année-là, le pays organise des élections présidentielles libres et ouvertes. L’État lève la plupart des censures politiques et de nombreux contrôles sur la société civile prennent fin ou diminuent.
L’ère des gouvernements musclés est donc révolue. L’économie fait alors face à un mouvement syndical renforcé. La classe moyenne devient politiquement active et a désormais une réelle influence sur les processus d’élaboration des politiques. En effet, les années 1987, 1988 et 1989 sont marquées par des grèves de grande ampleur et par une montée en flèche des adhésions à des syndicats militants.
Il s’est également avéré plus difficile de discipliner les grandes chaebols devenues « trop grosses pour faire faillite ». Leurs faillites risquent désormais de nuire à l’économie nationale.
Au début des années 1990, l’omniprésence de la corruption dans les affaires et le gouvernement heurte la sensibilité morale du public. Cela est également considéré comme un obstacle à la transition de la nation vers un pays moderne.
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Le développement de la Corée du Sud est officiel
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En 1996, la Corée du Sud est officiellement reconnue comme un pays développé, même si la qualité de vie est encore insuffisante.
En effet, en 1997, la crise financière asiatique frappe le pays. Cela nécessite un plan de sauvetage international. Ce plan sera un succès, mais il mettra de côté d’importantes réformes structurelles.
D’autant plus que l’économie continue à être dominée par d’énormes conglomérats ayant une énorme influence économique et politique. La Corée du Sud entre dans une période de croissance plus lente après 2000, même si elle reste assez élevée par rapport à la plupart des membres de l’OCDE.
La Corée du Sud mise son développement sur la Hallyu
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Avec l’apparition de la crise financière asiatique en 1997, la Corée du Sud encourage ses entreprises à devenir indépendantes et à se développer dans le divertissement. L’État se rend notamment compte que le film Jurassic Park a généré autant de revenu que l’exportation de voitures Hyundai à l’étranger.
Fort de ce constat, l’État décide qu’il est temps d’investir dans la culture et le divertissement. Des mesures sont prises pour soutenir l’industrie culturelle. De plus, des subventions sont données aux jeunes entreprises culturelles. Le but est d’améliorer l’image que les gens ont de la Corée du Sud. La culture sud-coréenne devient un aspect diplomatique. Elle permet de créer une nouvelle source de revenus grâce aux exportations et au tourisme.
Les entreprises produisent désormais des séries télévisées appelées « Drama », puis des groupes de musiques etc… Les jeunes Coréens sans emploi, à cause de la crise, se lancent dans le secteur du divertissement. C’est donc à la fin des années 1990 que naît le rêve coréen : devenir acteur ou chanteur. Les parents coréens, d’abord réticents, investissent dans la vie de leur enfant afin qu’il devienne une star coréenne. Les agences de divertissement appelées « entertainment » fleurissent en Corée du Sud. Ainsi, les dramas coréens sont porteurs d’une nouvelle forme de développement et de pouvoir par la culture. C’est la naissance de la vague coréenne appelée « Hallyu » (한류).
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Les différentes phases de la Hallyu
*Hallyu 1.0
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Tout d’abord, en 1997, l’un des premiers groupes de K-pop H.O.T sort son premier album en chinois qui a un énorme succès. La Chine diffuse les drama à la télévision et ce sont de véritables succès. Cela marque la première période de la Hallyu : la Hallyu 1.0.
Ainsi, de 1997 jusqu’à 2005, le début de la Hallyu se caractérise par l’apparition des drama sur le petit écran des pays de l’Asie du Sud-Est. Cette forme de révolution coréenne se diffuse principalement grâce à la télévision et les blogs via internet. En 2003, la télévision japonaise diffuse le drama Winter Sonata. Cette diffusion permet d’augmenter le tourisme japonais en Corée du Sud.
Les différentes phases de la Hallyu
*Hallyu 2.0
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Puis, la deuxième période de la Hallyu se déroule environ de 2005 à 2010. La Hallyu 2.0 se diffuse pleinement, et ce, grâce à la K-pop. La culture populaire est mise en avant, mais pas seulement. À travers la musique K-pop, l’art et la culture sud-coréenne sont aussi mis en lumière. Cette deuxième forme de la Hallyu atteint non seulement l’Asie, mais aussi certaines parties de l’Europe, l’Afrique, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, ainsi que les États-Unis. Ce sont les plateformes vidéos telles que YouTube qui le permettent, mais également les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.
La K-pop était considérée comme un genre particulier, incorporant des aspects du hip-hop, du rock, des ballades pop, du rhythm & blues et de la musique électronique. Les chorégraphies sont savamment élaborées. Les groupes de K-pop tournent en Asie, mais aussi en Europe, notamment au Royaume-Uni, en France et en Turquie. Cela montre l’expansion des secteurs et la croissance rapide de l’influence culturelle au-delà de l’Asie. Cela permet notamment l’ouverture de nouveaux marchés pour l’industrie du contenu sud-coréen.
Les différentes phases de la Hallyu
*Hallyu 3.0
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Enfin, de 2010 à aujourd’hui, c’est la Hallyu 3.0. La culture coréenne en général se diffuse dans le monde entier. Elle se nomme aussi K-culture et comprend les traditions sud-coréennes, l’art et la culture, la culture populaire et le style de vie à la coréenne. La vague coréenne Hallyu 3.0 est très pertinente car elle s’étend à d’autres types d’exportations. Cela concerne principalement les jeux vidéos en ligne, les produits de beauté, la mode, le cinéma, les dessins animés et la gastronomie. Tous les supports possibles diffusent cette vague – télévision, internet, réseaux sociaux, plateformes vidéos – et surtout les plateformes de streaming telles que Netflix.
Un élément supplémentaire permet d’intensifier cette nouvelle vague de la Hallyu : les BTS. Le groupe de K-pop BTS devient le fer de lance du gouvernement coréen pour la diffusion de la Hallyu dans le monde. Ce n’était pas le premier groupe de K-pop sélectionné comme ambassadeur de la culture coréenne dans le monde. Toutefois, les Bangtan Sonyeondan (BTS) savent utiliser les réseaux sociaux de manière extrêmement active afin de créer une base solide et fidèle de fans. Ces fans du monde entier s’intéressent fortement à tous les autres aspects de la K-culture. C’est pourquoi les récents gouvernements coréens ont choisi les BTS comme leur étendard.
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L'impact de la Hallyu sur le développement de la Corée du Sud
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Au fur et à mesure, les différents gouvernements misent davantage sur le secteur culturel et augmentent les budgets qui y sont alloués. La Corée du Sud construit des auditoriums géants et des centres culturels coréens voient le jour dans le monde entier.
En 2020, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme crée un nouveau département : le département de la Hallyu. C’est une nouvelle ère Hallyu qui se dessine, après les différentes périodes de la vague Hallyu : Hallyu 1.0, Hallyu 2.0 et Hallyu 3.0.
Grâce au soutien du gouvernement, la popularité de la culture sud-coréenne et son expansion au-delà du public national et de la diaspora augmentent.
La popularité du Hallyu est bénéfique pour le développement de la Corée du Sud et son économie. De plus, elle accroît également l’intérêt du public international pour la Corée du Sud en général. En outre, l’augmentation de la popularité de la culture sud-coréenne incite les gens à visiter la Corée pour le tourisme et à apprendre la langue coréenne. Par exemple, le nombre de personnes intéressées par l’apprentissage du coréen augmente dans le monde entier.
Il faut dire que la compétitivité des marchés culturels nationaux est une force dans la production de contenu créatif. En effet, il y a une forte compétition dans le milieu de la musique, mais aussi celui des séries télévisées ou le cinéma. Afin de se faire reconnaître et apprécier du public, il faut se différencier par des caractéristiques spécifiques telles que les chorégraphies millimétrées dans la K-pop.
Vous pouvez également retrouver un des nos articles de blog consacré à la Hallyu : La Corée du Sud au centre du monde.
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